jueves, 26 de abril de 2012

Ici les expressions imagées que tout le monde qui apprends le francais doit connaître. On a des expressions suisses, africaines, belges, québécoises, et évidément francaises...voyez-vous!

http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/lf/p-11171-Les-expressions-imagees-d-Archibald.htm

miércoles, 25 de abril de 2012

Faire des hypothèses



Observation
(Dialogue entre supporteurs pendant un match de foot.)
— Si le P.S.G perd encore le championnat de France, va y avoir des bouleversements dans l’équipe.
— Oui, c’est sûr. Mais si Monaco perd, l’A.J. Auxerre va décoller de sa septième place.
— Hum
! Y n’ont pas eu de chance. Si le calendrier de la ligue des champions avait pas été pourri, y aurait eu moins de joueurs blessés!
— Ouais, peut-être. Mais ça va changer. Si les vedettes de Guy Roux reviennent en championnat, la fin de saison s’ra peut-être plus excitante.
— Ça, on en a vraiment besoin.
— Sûr
!Questions
1. Imaginez l’endroit où se trouvent les interlocuteurs, et à quel match ils assistent.
2. Le match n’étant pas terminé, quelles suppositions font-ils sur le présent
?
3. Quelle hypothèse font-ils sur ce qui s’est passé précédemment
?
4. Quelle hypothèse font-ils sur le futur
?
5. Par quels mots et expressions expriment-ils leurs hypothèses
?Leçon
Pour faire l’hypothèse qu’un fait est vraiSuppose que…, je suppose… supposons… supposez…
j’imagine… imaginons…, imaginez…
j’admets…, admettons…, admettez…
je pose que…, posons que…
je me demande si…
Il se peut que… (+ subjonctif)
on dit que tu serais…, est-ce que vous ne seriez pas…
?
soit un triangle…
il aurait plu…, il pleuvrait…
Pour faire une hypothèse dans le présents’il a plu, il n’est pas sorti; au cas où…, en supposant que…
s’il pleut…
s’il pleuvait…
dans l’hypothèse où…
Pour faire une hypothèse dans le passéil a encore dû…
s’il avait plu…, à supposer qu’il ait plu…
en supposant qu’il ait plu…
au cas où il aurait plu…
s’il pleuvait, tu sortirais
?Exercices
A. Imaginez les situations dans lesquelles les phrases suivantes ont été prononcées
:
— Je ne l’ai pas vu cet appartement, mais je suppose que la cuisine est minuscule.
— Il a encore dû s’endormir dans le TGV.
— Supposons que AB et CD soient égaux…
— Vous ne seriez pas en train de chercher vos lunettes
?
— Tes copains seraient peut-être heureux de pouvoir passer de temps en temps.

B. Ils font des hypothèses. Imaginez leur conversation
1. Gaëlle et Estelle roulent sur l’autoroute. Soudain, la voiture ralentit sans raison. Le moteur fait un bruit anormal.
2. Juste au moment où l’on ferme la maison à clé pour partir en vacances, la petite se plaint à ses parents d’avoir très mal au ventre.
3. Jean et Véronique sont invités à dîner ce soir chez Bernard et Sophie. Quand ils arrivent devant la maison, le portail est fermé, tout est éteint, il n’y a aucun signe de vie…
4. Vous êtes dans le métro. Vous avez juste une demi-heure pour aller de la gare du Nord à la gare de Lyon. Soudain la rame s’arrête entre deux stations…
5. Des gens emménagent dans l’appartement qui est juste en face du vôtre sur le palier. Vous faites des suppositions sur leur identité, sur vos futures relations.
6. Vous répondez à votre correspondante qui vous écrit
: « A treize ans, je suis plutôt mignonne, mais j’ai un gros problème: les garçons de ma classe ne me regardent pas, ne me parlent jamais. de plus, j’ai toujours peur de gaffer. Qu’est-ce que je dois faire? »
7. Votre meilleur copain a envie de changer de look
: coupe de cheveux, vêtements, piercing. Ensemble, vous faites des hypothèses sur les réactions de l’entourage.


C. Que feraient-ils s’ils vivaient aujourd’hui
:
Jeanne d’Arc — Pasteur — Mozart — le docteur Schweitzer

D. Vous êtes journaliste à la télévision. Vous devez faire un flash spécial sur la nouvelle suivante
:Un vol de bijoux particulièrement audacieux a été commis à l’encontre d’un grand joaillier parisien. Les voleurs ont payé les bijoux avec des faux dollars émanant d’Euro Disney et portant la mention « Mickey vous remercie ». L’enquête ne fait que commencer, et on ne sait pas comment les voleurs s’y sont pris.
Résumé
Faire une hypothèse, c’est admettre provisoirement l’existence d’un fait, avant de le vérifier ou de le démontrer.
Faire une supposition, c’est émettre une hypothèse considérée comme provisoirement juste et qui sert de point de départ à un raisonnement.
Fiche publiée dans Grammaire et activités 5e, Nathan, 1997.

INTRODUIRE, ENCHAINER ET CONCLURE



Un expert fait un exposé devant le conseil municipal :

— Nous allons aborder le problème de la circulation alternée en ville.
— Dans un premier temps, il faut étudier les circonstances qui poussent les pouvoirs publics à prendre une telle mesure.
— Ensuite, nous parlerons des difficultés posées aux automobilistes qui se rendre au travail.
— Enfin, nous terminerons par l’examen des autres possibilités de lutte contre la pollution des grandes villes.
— Cette étude nous permettra de montrer combien il est difficile de résoudre rapidement le problème.
Question

1. Quel est le problème abordé ?
2. Quels points de l’exposé sont annoncés ?
3. Quels moyens permettent d’introduire, d’enchaîner et de conclure ?
Leçon

Pour marquer le début d’un développement

Nous aborderons…, nous parlerons de…, nous verrons…
J’aborderai… Je considérerai… Je parlerai de, je présenterai…
Nous allons aborder… Je vais considérer… parler de…
Je commencerai par aborder (+ nom). Nous verrons que… On peut avancer que… La première remarque que l’on puisse faire est que… Parlons d’abord de… Partons de l’observation… Le premier problème à traiter, c’est… aborder,
Tout d’abord,…. En premier lieu… Dans un premier temps,….
Pour enchaîner
Venons-en maintenant à…, passons au point suivant, Venons à l’aspect suivant, Passons à présent à…
Premièrement, Deuxièmement
Premier point, Deuxième point
En premier lieu, En second lieu
Ensuite, Puis, En outre, De plus, Par ailleurs
Quant à, Pour ce qui est de, Reste à parler de
Le dernier point
Je terminerai, Nous terminerons
Enfin,
Insister sur un point :
J’étudierai davantage, je développerai, je vais un peu m’étendre sur
Passer rapidement sur un point :
Je ne développerai pas, je ne m’étendrai pas sur, je m’en tiendrai à, je passerai rapidement sur
Donner un exemple, illustrer :
Prenons un exemple, par exemple, ainsi…
J’illustrerai ce point par une anecdote
Entre parenthèses, cela me fait penser à, cela rappelle
Résumer :
En somme, en gros, pour tout dire
Ce qu’il faut retenir, l’essentiel c’est
Pour me résumer, en résumé
Pour conclure :

En conclusion…, pour finir, Pour conclure…
Je conclus…, On peut donc conclure que…
Cela nous permet de dire pour terminer…, de conclure que…
Au bout du compte…
La conclusion (de tout cela), c’est que…
Cela montre que…
Donc…
Ainsi…
Finalement…
En conséquence…
En résumé…
Par conséquent…
Exercices
Voici quelques sujets d’exposés, dans les différentes matières du programme de la Quatrième. Exercez-vous en élaborant un plan pour traiter le sujet :
1. Les langues en Europe.
2. La Prise de la Bastille.
3. Louis Pasteur et ses découvertes.
4. La presse quotidienne régionale dans votre département.
5. Le SIDA et les MST.
6. La santé et la sécurité.
7. La contraception.
8. Les atteintes à l’environnement
9. Les volcans.
10. La conservation du patrimoine.
Retenons
Écouter un exposé ou un cours réclame un effort d’attention important. Il est donc indispensable, quand on fait un exposé, de maintenir le contact avec l’auditoire.
Un des moyens de le faire est de disposer des repères destinés à signaler les parties importantes, les épates de l’exposé, les exemples.
Remarque : Ces formules sont les mêmes à l’oral et l’écrit.
Fiche publiée dans Grammaire et activités 4e, Nathan, 1998.

Réfuter pour argumenter



Objectif: maîtriser une stratégie pour refuser sans blesser son interlocuteurLeçonQuand on n’approuve pas quelqu’un on a parfois intérêt, si on veut le faire changer d‘avis ou si les circonstances ne le permettent pas, à éviter un affrontement direct qui risque de le vexer, mieux vaut alors…ne pas prendre parti
Sans doute, mais il y a peut-être une autre manière de voir les choses…
Ce n’est pas aussi simple que ça…
Vous pensez vraiment cela
?
N’exagérons rien.

présenter des regrets ou des excuses avant d’argumenter
Désolé, mais…
Je regrette mais il faut que je…
C’est dommage, mais…

ne pas blesser tout en gagnant du temps
Je vais voir.
Je vais réfléchir.
Je vais y penser.
Je ne peux pas vous répondre maintenant.
(Je ne dis pas non, mais) laissez-moi le temps de réfléchir.
Excusez-moi, mais il faut que j’en parle à…
Il est encore trop tôt pour…
manifester un accord partiel pour mieux réfuter
Ce que vous dites est vrai… mais…
Je suis entièrement d’accord… cependant…
C’est évident… pourtant…
Je partage cet avis… mais peut-être que…
Exercices

1. Retrouvez les répliques qui ont suscité les réflexions suivantes.
— J’aimerais bien, mais j’ai promis d’emmener ma sœur au cinéma ce soir.
— Je n’y vois pas d’inconvénient, mais il faut que j’en parle à mes musiciens.
— Vous me l’auriez dit plus tôt, je pouvais faire quelque chose pour vous.
— Je n’en ai plus dans cette taille, mais je peux vous en commander pour la semaine prochaine.
2. Mettez en scène les situations suivantes:— Votre père est policier. Vous êtes invité chez une amie dont les parents à table critiquent sévèrement les policiers, mais par égard pour votre amie, vous ne voulez pas vous opposer ouvertement à eux.
— Votre coiffeuse s’en prend aux jeunes de la cité voisine qu’elle considère comme délinquants. Selon elle, il faudrait tous les arrêter
: à travers quelques questions orientées, elle voudrait que vous vous rangiez à son avis.3. Répondez aux arguments suivants sans vexer votre interlocuteur.— On devrait interdire la mendicité au centre-ville.
— Si les routes étaient mieux entretenues par les pouvoirs publics, il y aurait moins d’accidents.
4. Complétez le dialogue suivant avec des arguments que vous inventerez et jouez ensuite la scène avec un camarade.Un jeune homme cherche du travail auprès d’un artisan…
L’artisan
: — De toute façon, les jeunes aujourd’hui ne veulent rien faire.
Le jeune (timidement)
: — Ce n’est peut-être pas aussi simple que ça.
L’artisan
: — La France est un pays d’assistés, jeune homme! Moi, de mon temps, il n’y avait ni bourses ni RMI…
Le jeune
: — N’exagérons rien, on ne peut pas généraliser comme ça.
L’artisan
: — Tenez, vous, je vous engage comme apprenti. Nous ouvrons à sept heures et fermons à dix-huit heures. Pour le salaire, nous verrons plus tard.
Le jeune
: — Je ne dis pas non, mais laissez-moi le temps de réfléchir.
L’artisan
: — C’est bien ce que je disais, vous êtes comme les autres.
Le jeune
: — Je regrette mais il faut que j’en parle d’abord à mes parents.
Fiche publiée dans Grammaire et activités 3e, Nathan, 1999.

Mener un débat



LEÇONAvant toute chose, celui qui va mener un débat se doit de bien connaître le sujet abordé : il évitera ainsi dérapages et confusions.
— présenter le sujet du débat
* éviter d’être artificiel en faisant ressortir le bien-fondé du débat qui peut être dû à l’actualité récente, à l’importance du sujet, au respect d’un programme, etc.
* donner les grandes étapes du débat :
 Nous parlerons d’abord…, puis…
— présenter les intervenants* amorcer la présentation et laisser à chacun le soin de la compléter.
* présenter les intervenants en n’oubliant personne et en les regroupant par qualités : témoins, experts, etc.
— distribuer la parole* donner la parole à qui la demande : C’est à vous…/Nous vous écoutons…* détecter celui qui a envie d’intervenir (en faisant attention aux gestes, aux expressions des visages, etc.) : Vous vouliez intervenir
* solliciter celui qui ne parle pas :
 Et vous… qu’en pensez-vous ?/Vous n’avez encore rien dit…* interrompre celui qui parle trop longtemps :
… en rebondissant sur un de ses propos :
 Justement puisque…/ À propos de…… en profitant d’une pause dans son débit de paroles.— arbitrer le débat* accorder à chacun un temps équivalent : On vous a laissé parler, à votre tour de…* faire respecter courtoisie et politesse : Pardon…/Je vous en prie…/S’il vous plaît…* ne pas laisser dire n’importe quoi sur un sujet : On ne peut pas dire ça./Vos informations sont erronées.* ne pas prendre parti pour une cause.
… en ne favorisant aucun argument.
… en occupant une position neutre dans le placement des participants.
Fiche publiée dans Grammaire et activités 3e, Nathan, 1999.

Faire des reproches



OBSERVATION

(Deux personnes dialoguent dans un local de service après-vente.)

— Bonjour, monsieur, qu’est-ce qui se passe ?
— Oui. C’est inadmissible. Ce répondeur téléphonique, qu’on m’a offert pour mon anniversaire, ne fonctionne pas.
— Ah ! c’est assez surprenant. On n’a jamais eu d’ennui avec ce genre d’appareil.
— Regardez-moi cette notice ! On n’y comprend rien ! Impossible d’enregistrer le message d’appel !
— Excusez-moi. Vous avez bien mis l’appareil sous tension ?
— Vous vous moquez de moi ! Comment osez-vous ? Je ne vous permets pas. Vous me prenez pour un imbécile. Ça ne va pas se passer comme ça. Appelez-moi le directeur.


QUESTIONS
1. Dans quelles circonstances ces paroles sont-elles prononcées ?
2. Quel rapport existe entre les interlocuteurs ?
3. Quelles formes grammaticales, quel vocabulaire permettent d’exprimer les reproches ?


POUR FAIRE DES REPROCHES

1. Le vocabulaire à employer
les verbes
courant : reprocher, reprendre, gronder, houspiller, faire la leçon, faire la morale, critiquer, faire honte…
soutenu : blâmer, admonester, sermonner, morigéner, tancer, chapitrer, dire son fait, incriminer…
familier : attraper, disputer, savonner, laver la tête, passer un savon, enguirlander, secouer les puces, river son clou, clouer le bec, rentrer dans le chou, tomber sur le casaquin, (le paletot), voler dans les plumes, mettre dans les gencives…
Les expressions
Je n’admets pas… — Je ne supporte pas… — Je ne vous permets pas de… — Tu m’as menti (désobéi, fais mal…) — Tu as eu tort… — Après tout ce que j’ai fait pour toi !
Tous les défauts : ex : Tu es paresseux, sale, gourmand, vaniteux, égoïste, indiscipliné, faible, lâche, ingrat !…

2. Les formes grammaticales

L’obligation : imparfait/conditionnel
— Il ne fallait pas faire… — Il fallait faire… — Tu aurais dû… — Tu n’aurais pas dû… — Tu devais…

Ne… que :
— Tu ne penses qu’à toi. — Tu ne dis que des bêtises. — Elle ne parle que d’elle-même.

L’intensité :
— Tu parles trop ! — Tu exagères ! — Ça suffit ! — Assez ! — Tu sais que ce n’est pas très gentil de… ; pas beau de… — Tu n’as pas assez travaillé. — Ce que tu as ronflé cette nuit !

Les adverbes : toujours, jamais…
— Tu ne viens jamais me voir. — C’est toujours moi qui écris. — Je vous ai déjà dit… ai dit plusieurs fois… maintes fois…….. — Je ne cesse de vous répéter…

Fausse interrogation (On n’attend pas de réponse) :
— Je me demande comment tu as pu… — Comment as-tu pu oser faire cela ? — Comment oses-tu ? — De quel droit as-tu fait cela ? — C’est bientôt fini ? — T’as vu ta tête, aujourd’hui ?

Certaines expressions familières exclamatives :
— J’en ai marre ! — Ça suffit ! — Ne vous gênez pas ! — Et alors ! — Ah non ! ça alors ! — Non, mais dites donc ! — Pour qui tu te prends ! — Tu ne t’es pas regardé !

La négation :
— Ce n’est pas un travail, ça ! — Ce n’est plus une classe ! — Tu n’es pas un homme !

3. Les figures de style

Certaines comparaisons et métaphores stéréotypées :

— Tu écris comme un chat ! — Tu manges comme un cochon ! — Tu ressembles à ton père ! — On dirait un voyou. — Qu’est ce que c’est que ce cirque ! — Tu es bête à manger du foin ! — Tu mens comme tu respires !

Les proverbes :
Ils permettent d’exprimer des reproches dans des situations très précises :
— Qui vole un œuf vole un bœuf. — Qui se ressemble s’assemble. — Il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. — Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute. Il faut tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler. — L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt. — Tel père tel fils ! — Atteler la charrue avant les bœufs. — Les conseilleurs ne sont pas toujours les payeurs.

L’ironie (antiphrase) :
— Faites comme chez vous ! — Vous voulez mon portefeuille (sans doute ? peut-être ? aussi ?) — Allez-y, ne vous gênez pas !

Reproches implicites (déguisés) :
— Ça sent la fumée ici ! — Tiens il n’y a plus de chocolat ! — Plus rien à boire ? à manger ?


EXERCICES
Improvisez les scènes suivantes en utilisant le vocabulaire et les formes grammaticales de la leçon :

1. Un père de famille lit le bulletin trimestriel de son fils. Les résultats sont très mauvais.

2. On vient de prendre la place de parking qu’un automobiliste guettait depuis un quart d’heure.

3. Une mère reproche à son fils d’arriver en retard au repas : — elle est d’abord calme — elle devient ironique — elle s’énerve.

4. Un frère aîné reproche à son jeune frère de lui prendre toujours ses affaires (vêtements, jeux, articles de sport, disques, cassettes).

5. Votre cousine vous téléphone pour vous reprocher de ne pas lui avoir donné de vos nouvelles depuis un mois.

6. Le professeur rend un devoir. Il reproche à ses élèves de n’avoir pas fait les recherches demandées, d’avoir passé trop peu de temps sur le travail…

7. Deux personnes jouent aux cartes : l’un reproche à l’autre de mal jouer, l’autre lui reproche de tricher.

8. Un copain est furieux : on lui a caché son sac juste avant le début des cours. Il ne sait pas qui lui a joué ce tour.
9. Une vieille dame est bousculée en montant dans l’autobus.

10. Les voisins font la fête sans avoir prévenu. Il est quatre heures, vous devez vous lever à six heures…

Retenons
Le reproche s’adresse toujours à une personne présente dans une situation de communication directe. Lorsqu’on parle de quelqu’un d’absent, il s’agit non d’un reproche mais d’une critique.
Faire des reproches c’est s’arroger une forme d’autorité sur quelqu’un.
Le choix des formules dépend du degré d’autorité que l’on s’accorde. L’ironie, les proverbes, les reproches implicites permettent de masquer plus ou moins cette relation d’autorité
Fiche publiée dans Grammaire et activités 4e, Nathan, 1998.

martes, 24 de abril de 2012

Temps de l'indicatif (l'imparfait)

Temps de l’indicatif



Imparfait

Souvent utilisé dans le récit, indique une action ou un état qui a duré ou s'est répété.


1er gr

2e gr

3e gr
ais
ss-ais
ais
ais
ss-ais
ais
ait
ss-ait
ait
ions
ss-ions
ions
iez
ss-iez
iez
aient
ss-aient
aient

*Quelques particularités : nous criions, nous balayions, nous faisions, nous disions, je buvais (boire), j'avais (avoir), il était (être).



Avoir

J'avais

Tu avais

Il, elle, on avait

Nous avions

Vous aviez

Ils avaient

Etre

J'étais

Tu étais

Il, elle, on était

Nous étions

Vous étiez

Ils, elles étaient



Exercices : 

Conjuguez les verbes suivants à l'imparfait de l'indicatif.

1. Je mange une part de gâteau. = Je une part de gâteau.
2. Tu corriges ces exercices. = Tu ces exercices.
3. Il rougit de colère suite à une dispute. = Il de colère suite à une dispute.
4. Nous finissons le repas avec un délicieux dessert. = Nous le repas avec un délicieux dessert.
5. Vous buvez de l'eau. = Vous de l'eau.
6. Ils viennent du sud de la France. = Ils du sud de la France.
7. Je prépare un dessert onctueux.= Je un dessert onctueux.
8. Tu cries trop fort. = Tu trop fort.
9. Il se ronge les ongles lorsqu'il est anxieux. = Il se les ongles lorsqu'il était anxieux.
10. Nous nettoyons le salon le samedi matin. = Nous le salon le samedi matin.






Pour corriger votre exercice:

1.  mangeais
2. 
corrigeais
3. 
rougissait
4. 
finissions
5. 
buviez
6. 
venaient
7. 
préparais
8. 
criais
9. 
rongeait
10. 
nettoyions







Est-ce que vous avez des questions? Voici cette vidéo:







Temps de l'indicatif (passé composé)

Temps de l’indicatif 

Passé composé

Pour parler d'un moment précis sans rapport avec le présent.
- Un moment précis : Dimanche dernier, je suis allé(e) au cinéma.
- Une répétition : Je suis allé(e) plusieurs fois à la plage cet été.
- Une succession : Je suis allé(e) en ville, j'ai rencontré Pierre et Marie, nous sommes revenus ensemble.
Etre
Avoir           (au présent de l'indicatif)               +   Participe passé
J'ai fait les courses hier après-midi.
I. Verbes conjugués avec ÊTRE

Les verbes:

aller : je suis allé(e)        
venir : je suis venu(e)       
entrer : je suis entré(e)       
sortir : je suis sorti(e)        
naître : je suis née en avril                  
mourir : je suis mort(e) de fatigue     
arriver : je suis arrivé(e)
partir : je suis parti(e)        
retourner : je suis retourné(e)
passer par : je suis passé(e) par                
rester : je suis resté(e)       
tomber : je suis tombé(e)     
monter : je suis monté(e)     
descendre : je suis descendu(e)
 
Tous les verbes pronominaux = auxiliaire 'être'
ex: se peigner = je me suis peigné(e)

II. Verbes conjugués avec AVOIR 

Tous les autres verbes
Mais il existe des exceptions avec les verbes:
                         AVOIR                   ETRE


Monter         J' ai monté son sac    Je suis monté(e) en voiture


Descendre J'ai descendu mes affaires       Je suis descendu(e) dans la vallée
Rentrer        J'ai rentré du bois      Je suis rentré(e) au pays
Sortir            J'ai sorti les enfants  Je suis sorti(e) du trou
Retourner  J'ai retourné le matelas       Je suis retourné(e) en Afrique
Passer          J'ai passé mon permis         Je suis passé(e) par Dakar

III. Les participes passés réguliers
er = é                 ir = i               oir = u
chanter = chanté              bâtir = bâti            prévoir = prévu
On accorde le participe passé avec le sujet s'il est conjugué avec le verbe être :
* Elle est partie
On accorde le participe passé avec le complément d'objet direct s'il est placé avant le verbe: 
*Elle a mangé les cerises
MAIS = les cerises qu'elle a mangées.

Exercices :
Conjuguez les verbes suivants au présent de l'indicatif.
1.Mon frère (aller) chez le dentiste.
2. Les voisins m' (dire) qu'il a marché toute la nuit.
3. Nous (visiter) des sites extraordinaires pendant ce séjour en Grèce.
4. Quand Marie (naître) , mes parents n'avaient que vingt ans.
5. Connaissais-tu les chansons que tu (entendre) ?
6. Delphine et Marinette (se regarder) en riant.
7. Les femmes que nous (rencontrer) venaient toutes du Chili.
8. Les deux petites filles (mourir) de rire.
9. Les géologues (prévoir) une nouvelle catastrophe d'ici dix ans.
10. Il faudra faire examiner les champignons que vous (cueillir) .
11. Le troupeau de brebis (descendre) de la montagne.
12. Les brebis avaient trop chaud. Le berger les (tondre) au début de l'été.
13. Avant d'entrer dans l'eau de la piscine, les nageurs (se doucher) .
14. Ma mère et mon père (venir) à la fête de l'école.
15. Le clown (revêtir) son costume blanc couvert de paillettes.




Pour corriger votre exercice:
1. est allé
2. 
ont dit 
3.
avons visité 
4. 
est née
5. 
as entendues
6. 
se sont regardées
7.
avons rencontrées
8. 
sont mortes
9.
ont prévu 
10.
avez cueillis.
11. 
est descendu 
12. 
a tondues
13. 
se sont douchés.
14. 
sont venus
15. 
a revêtu


Est-ce que vous avez des questions? Voici cette vidéo:

 
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